Parfois on entend qu’il y a des accidents avec les avions privés, surtout avec des petits avions à hélice avec moteur à pistons.
Comprendre si l’avion privé en location offre assez de sécurité.
Les dangers venant de l’avion
Examinez bien l’avion qui vous est proposé en location. Il y a des indices qui augmentent la possibilité de subir des accidents souvent mortels. En voici quelques-uns :
signe de vétusté de l’avion:
Traces de fumée noire
Si un avion produit de la fumée noire provenant des moteurs, cela signifie que la combustion dans le tube de flamme est incomplète. La fumée que vous voyez est le résultat du carbone imbrûlé. Les jets modernes sont extrêmement efficaces en matière de combustion. Ainsi, vous aurez tendance à voir une épaisse fumée noire provenant des avions de la première génération, que ce soient des jets ou des turbo hélice. Si vous voyez des traces de fumée noire venant de l’échappement d’un moteur à pistons, c’est encore pire.
Signes d’usure
Vérifiez l’usure générale de l’avion : les pneus, les sièges, la peinture, le plancher, le plafond : même si un avion peut voler en sécurité pour une trentaine d’années, il va de soi qu’un avion récent offre plus de sécurité.
Constructeur de l’avion
Des fabricants comme Pilatus pour les avions à hélice ou Dassault, Bombardier et bien d’autres pour les jets privés, sont une garantie de sécurité.
Verifier qu’il y ait un certificat de navigabilité
Il devrait être affiché juste au-delà de la porte de la cabine. En France, le certificat de navigabilité est un document administratif autorisant un avion à voler. Il atteste de l’aptitude au vol de l’avion. C’est la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) qui le délivre. Il a une durée de vie limitée et le renouvellement s’effectue après contrôle. Il faut que le certificat de navigabilité soit à jour. Aux États-Unis, le certificat de navigabilité est délivré et mis à jour par la FAA (Federal Aviation Administration des USA).
Glace sur les ailes
Si vous voyez du givre sur les ailes et que les pilotes ne font rien, cela devrait être très troublant. Un grand aéroport aura un équipement de dégivrage et l’utilisera pour pulvériser les ailes. Si c’est un petit aéroport ils vont devoir déplacer l’avion dans un hangar chauffé, ou quelqu’un va devoir sortir avec des chiffons et des brosses pour dégager ses ailes.
Un certain nombre d’accidents ont été liés à la contamination par le gel des ailes. Le gel peut modifier le flux d’air sur les ailes et affecter leur capacité à soulever l’avion.
Les dangers venant des pilotes
Il y a des dizaines de comportements, d’actions, et d’attitudes des pilotes qui pourraient signaler des carences de sécurité. Un pilote devrait s’abstenir de toute boisson alcoolique au moins huit heures avant le décollage. En effet, le fait que dans les avions il y ait moins d’oxygène que sur terre, démultiplie les effets négatifs de l’alcool. Le pilote doit être en bonne santé mentale. Il y a eu récemment un accident du à l’état dépressif du pilote, qui peut être causé par un divorce, la perte d’un être cher, ou autre. Le pilote devrait être heureux de voyager. Faites de votre mieux afin qu’il soit à l’aise, évitez de le perturber.
Pilote empressé
Se précipiter peut conduire à un pilote qui néglige des éléments importants. Les passagers doivent donc savoir s’il y a un sentiment général de précipitation. Vous devriez être inquiet si le pilote se dépêche vraiment de respecter une certaine procédure.
Il se peut que vous soyez en retard. Évitez de mettre de la pression sur le pilote, le poussant à faire plus vite ou à voler demandant le maximum au moteur et à l’avion. Il en va de notre sécurité. Je me souviens d’un vol Rome Bruxelles. L’avion de ligne avait subi 40 minutes de retard au décollage à Rome, à cause d’un malentendu avec le camion-citerne qui devait lui faire le plein de kérosène. Il s’agissait d’un vieux DC-9. Eh bien, le pilote a volé plein tube jusqu’à Bruxelles, se vantant à l’arrivée d’avoir récupéré le retard. Toujours est-il que le bruit assourdissant des moteurs qui ont roulé plein tube a été fastidieux et même inquiétant.
Mauvaises conditions météorologiques
Beaucoup d’accidents d’avions ont lieu à cause de mauvaises conditions météorologiques. Donc, ne poussez pas vos pilotes a défié la mauvaise météo. Il vaut mieux subir du retard que risquer sa vie et celle des autres.