Lorsque vous volez en avion, à des altitudes moyennes dépassant les 10.000 m, comme c’est le cas pour les jets privés et de ligne, vous êtes exposé à des rayons cosmiques, des micro-particules voyageant à une vitesse proche de celle de la lumière, hautement chargées de radiations qui pénètrent votre ADN.
Les tempêtes solaires et l’activité du soleil en général engendrent aussi des rayons gamma et des radiations nuisibles pour la santé.
Sur terre, nous sommes protégés par l’atmosphère, et toutes les radiations susmentionnées ne représentent aucun danger. À plus de 10.000 m d’altitude, l’atmosphère est très raréfiée; les jets sont dès lors exposés aux radiations cosmiques.
Alarmé par cette constatation, venant d’autorités si fiables que la NASA et la FAA, la Federal Aviation Administration des Etats-Unis, j’ai voulu vérifier jusqu’à quel point voler en avion nous expose à des radiations cancérigènes.
La dose de radiations frappant les avions est très dérisoire !
Afin de calculer votre degré d’exposition au cours d’un vol courant, vous pouvez vous rendre sur la plateforme en ligne de la Federal Aviation Administration. Je l’ai fait pour un vol Lyon-Londres que j’ai effectué cet automne. Sur un vol avec jet privé Paris Londres, il faudrait calculer 50 % moins de radiations, dû au trajet plus court.
Comme vous pouvez le voir dans l’image ci-dessus, j’ai reçu 0,017 millisieverts (mSv), alors que la limite annuelle à l’exposition aux radiations préconisée par le gouvernement des Etats-Unis est de 50 mSv. Pour excéder cette limite de sécurité, au-delà de laquelle les risques pour la santé deviennent importants, il faudrait donc effectuer 2.941 vols aller-retour Lyon Londres par an, et plus de 5.000 vols aller-retour Paris Londres. Regardez l’image à droite, venant d’un site gouvernemental de prévention médicale des Etats-Unis.
Les risques des radiations sont exclusivement pour le personnel de vol
Là encore, il s’agit de risques limités. Une hôtesse de l’air qui fasse trois vols aller-retour Paris Londres par jour de travail, en serait à environ 800 vols par an. Bien en-deçà des 5000 vols nécessaires à s’exposer à des radiations dépassant 50 mSv.