- Une équipe de développeurs compétents et expérimentés, venant des leader de l’aviation
- une technologie révolutionnaire développée maison, à différence de nombre de ses concurrents
- ce petit jet privé électrique taxi volant a requis un développement de cinq ans, passant par quatre générations différentes de prototypes
- l’entreprise est un plan de construire au moins 17 héliports dédiés : un à Cologne, un à Düsseldorf et 14 en Floride
- plusieurs investisseurs ont déjà payé 1 milliard en entreprise avant même l’offre publique
- ses spécifications techniques sont très compétitives : 175 milles par heure ou 282 km/h de vitesse pour une autonomie de 150 milles ou 241 km y compris la réserve, à une attitude de 10 000 pieds ou 3000 m.
Lilium Jet fera l’objet d’une offre publique d’achat sur le Nasdaq en cette deuxième semaine d’avril. Les experts et le public sont divisés sur ses possibilités de succès. Les doutes concernent surtout le rapport poids puissance des batteries. En effet, surtout dans la phase de décollage vertical, les moteurs consomment beaucoup d’énergie, normalement de 10 à 20 % de de toute l’énergie de la batterie. Il y a eu le précédent de Kitty Hawk, un concurrent dont le prototype a eu plusieurs problèmes techniques qui en ont freiné le développement.
Ce qui différencie ce jet de la concurrence
La technologie des moteurs à ventilateurs gainés
La structure du fuselage est entièrement construite en matériaux composites très légers, avec des ailes fixes. Les ventilateurs gainés ont été spécifiquement développés par Lilium. Ils sont combinés avec une doublure qui réduit le bruit, qui est déjà beaucoup inférieur à celui des hélices, vu que ce type de moteur canalise le son et le projette vers l’arrière. Un ventilateur gainé peut soulever 15 fois plus de poids par rapport à un moteur à hélice ouverte ayant le même poids. Par conséquent un EDF (electrical ducted fan, ventilateur électrique gainé) consomme moins d’énergie. L’entreprise affirme que le moteur requiert 40 % moins d’énergie par rapport à des moteurs électriques à hélice ouverte pour monter en altitude. A leur dire, il suffirait de moins de 60 secondes de décollage vertical pour atteindre l’altitude nécessaire à voler en horizontal. La puissance totale de ses moteurs est de 340 kW.
L’entreprise vante une consommation d’électricité 50 % inférieure à celle d’un normal e-VTOL, ou jet privé à décollage et atterrissage vertical.
Un poids très contenu pour l’unique taxi volant du marché à 7 places
La version du prototype à cinq places avait un poids de 440 kg, avec une charge maximale de 640 kg. Nous n’avons pas encore les spécifications de la nouvelle version à 7 places, dont une pour le pilote dans un cockpit séparé et six pour les passagers.
Une aérodynamique très performante
Il suffit de regarder le design de ce petit jet privé électrique pour s’en rendre compte. Le fait d’avoir intégré les ventilateurs gainés dans les ailes réduit la résistance aérodynamique de l’ensemble.
Une équipe expérimentée et très compétente
Souvent, si l’on veut jauger les possibilités de succès de start-up révolutionnaires comme celle-ci, c’est utile de considérer la compétence de ceux qui y travaillent. Brian Phillipson, le chef officier technique, par exemple, avait participé au développement de plusieurs avions de chasse modernes, comme le Harrier à décollage vertical ou l’Eurofighter. Ou encore l’ingénieur Alistair McIntosh, ayant participé au développement du moteur jet Rolls-Royce Trent XWB qui équipe le tout dernier Airbus A350 ou des moteurs du Gulfstream G 650.
Les vols d’essai manifestent élégance et qualités exceptionnelles
Regardez la vidéo ci-dessous : la souplesse, l’élégance du décollage, la stabilité du vol, la maniabilité de l’appareil sont évidentes, même pour quelqu’un qui ne connaît rien à l’aviation.
L’unique jet privé électrique ou taxi volant à proposer des liaisons entre les villes
Grâce à cette technologie avancée le Liliumjet a une autonomie plus longue que celle de ses concurrents, proposant des liaisons entre villes. Avec 175 milles par heure ou 282 km/h de vitesse pour une autonomie de 150 milles ou 241 km/ y compris la réserve, il peut voler entre Lyon et Marseille, ou entre Londres et Manchester.
Un modèle commercial convaincant
Pour finir, le fait de ne pas cibler une clientèle d’acheteurs de jet privé, mais plutôt de créer des partenariats avec les villes du monde entier, pour bâtir un réseau de liaisons aériennes écologiques et abordables avec ses taxis volants, me semble commercialement très efficace.
Moi, j’espère un jour de pouvoir voler avec ses taxis volants, qui plus est en prix comparable à celui du même trajet en voiture. Et vous?