Les enjeux de l’international petroleum week et les jets privés
L’International Petroleum Week 2018 se tient à Londres – InterContinental Park Lane Hotel. 20-22 février 2018. Le prix du pétrole a une incidence d’environ 50 % sur le coût d’exercice d’un avion privé ou de ligne. Si l’on considère aussi la question de la pollution, l’impact carbone des avions (environ 7 % des émissions mondiales de CO2) dans un monde qui a de plus en plus besoin de développement durable, on comprend l’importance des décisions stratégiques planétaires qui vont sûrement mûrir ou être prises lors de cette semaine, qui verra convenir les protagonistes de l’industrie pétrolière mondiale.
Après avoir passé 2016 sous les 50 $ le baril, le prix de l’or noir a continué de monter en 2017, pour se stabiliser au dessus de 60$ en novermbre 2017 pour le Brent, le WTI du Texas étant toujours de 3 à 5% moins cher.
Cette remontée des cours du pétrole est due surtout à la décision de l’O.P.E.P. de réduire sa production, appuyée aussi par la Russie qui en a fait de même. Or, que vont décider l’O.P.E.P. et les autres producteur pour l’avenir ? L’IP Week pourrait être cruciale à cet égard, car c’est une occasion unique pour les protagonistes du marché pétrolier de se rencontrer et concerter les stratégies de prix et de production. En effet, alors que l’intérêt est évident pour les producteurs, mais aussi pour les compagnies pétrolières qui extraient, raffinent et vendent leur pétrole, de faire monter les prix pour augmenter leurs bénéfices, un pétrole trop cher pourrait être contreproductif pour deux raisons au moins:
- Primo, parce qu’extraire le pétrole avec la technique de la fracturation hydraulique devient rentable si son prix dépasse les 50-60$ le baril. A ce niveau, de plus en plus de compagnies vont utiliser cette technique, avec le risque d’arriver à une surproduction.
- Deuxio, rien comme le pétrole cher pousse les gens à acheter des véhicules électriques, ce qui pourrait augmenter les économies d’échelle qui rendraient leur prix compétitifs, au point qu’ils pourraient accélérer le déclin des véhicules à combustion interne que prônent la plupart des écologistes.
Les carburants alternatifs
L’éthanol
Tout d’abord, il y a l’éthanol. Plusieurs compagnies pétrolières, dont BP, ont investi des milliards dans la production de l’éthanol, et il en produise des énormes quantités pour des marchés comme le Brésil mais aussi l’Europe et les Etats-Unis. Dans ces deux continents, on commerciale on commercialise de plus en plus de kits pour transformer les voitures absence par voiture a un homme. Sans compter le fait que, en France par exemple, la plupart de l’essence vendue contient 10 % d’éthanol, il s’agit de la super à 95 octanes appelée E 10. Vont-elles miser sur l’augmentation de la production de ces carburants produits à partir de betterave, canne à sucre, maïs et déchets végétaux ?
Le méthane ou gaz naturel
Plusieurs constructeurs, comme Volkswagen et Fiat, offrent une ample gamme de modèles qui peuvent rouler si bien à l’essence qu’au gaz naturel. Ceci est présent en énorme quantités dans le sous-sol de la Russie, de l’Iran, de l’Algérie, des Etats-Unis et aussi sous la glace de l’Arctique. Pratiquement, tous les véhicules du monde pourraient rouler pour des décennies au gaz naturel.
Les biomasses
Le gaz peut-être produit aussi à partir de déchets des élevages d’animaux, et de déchets végétaux en général.
Le GPL
Quoique dérivant seulement à 3 % de la production de gaz méthane, et en même pourcentage du raffinage des produits pétroliers, le GPL pourrait être exploité davantage. En Italie par exemple, 5 % des voitures et des utilitaires roulent au GPL.
Les énergies renouvelables et les véhicules électriques
La plupart des grandes compagnies pétrolières, comme BP, Total, ENI, investissent des milliards dans la production de panneaux photovoltaïques et de l’énergie éolienne. Vont-elles décider d’augmenter les investissements dans l’énergie renouvelable, surtout si l’on considère que les voitures électriques augmentent leur diffusion au rythme de plus de 30 % an sur an? En effet, le coût de production de l’électricité à partir de sources renouvelables est devenu très compétitif, et il continue de baisser.
Voilà quelques-uns des enjeux de la Semaine Internationale du Pétrole. Tout protagoniste du monde de l’énergie a intérêt à y participer.