Gulfstream continue de voler au biocarburant

Gulfstream Aerospace, constructeur leader de jet privé,  continue de s’appuyer sur du carburant produit de manière durable pour l’exploitation de sa propre flotte. Un contrat d’approvisionnement correspondant avec World Fuel Services a maintenant été prolongé.

Mark Burns, président de Gulfstream Aerospace, a annoncé la prolongation du contrat lors du Sommet virtuel 2020 sur la durabilité de l’aviation d’affaires. Selon Gulfstream, le carburant produit de manière durable par World Energy (Sustainable Aviation Fuel, SAF) a au moins 60% moins d’empreinte carbone que le kérosène conventionnel. Le fabricant d’avions d’affaires l’a annoncé dans un communiqué de presse.

Gulfstream utilise du carburant produit de manière durable pour sa flotte basée à Savannah, en Géorgie, depuis mars 2016. Cela couvre les avions d’entreprise, de démonstration, d’acceptation, de client et d’essai. Depuis lors, Gulfstream a effectué plus de 650 vols en utilisant un mélange de carburant conventionnel et biologique, couvrant plus de 1,3 million de miles nautiques et économisant 1 700 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone.

Le biocarburant utilisé par Gulfstream est fabriqué à partir de déchets agricoles, de graisses et d’huiles par World Energy dans sa raffinerie de Paramount, en Californie. Le fournisseur de services de carburant et d’aviation World Fuel Services gère la logistique. Gulfstream utilise un mélange 30/70 de carburant conventionnel et à faible teneur en carbone à son siège social de Savannah et met du carburant à la disposition des clients dans les centres de service de Van Nuys et de Long Beach, en Californie.

«Ce renouvellement est une autre étape de notre engagement continu à favoriser un changement positif dans notre industrie», a déclaré Mark Burns. Gufstream soutient les objectifs de l’industrie fixés par la National Business Aviation Association, la General Aviation Manufacturers Association et l’International Business Aviation Council. Il s’agit d’une réduction de 50% des émissions de dioxyde de carbone d’ici 2050 par rapport aux niveaux de 2005, d’une amélioration de l’efficacité énergétique de 2% par an de 2010 à 2020 et d’une croissance neutre en carbone à partir de 2020.

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